samedi 23 février 2008

Alimentation - Turquie

Börek"Ne renvoyez pas le plat sous prétexte que ce n'est que de la nourriture.
Cette chose bénie est à elle seule toute une civilisation.
" ( Abdulhak Sinasi )


Cette phrase résume en quelques mots la quintessence même de la cuisine turque qui passe pour être la troisième gastronomie du monde après la France et la Chine.
Pour les voyageurs passionnés des travaux culinaires, la cuisine turque est très insolite et la variété des plats qui la composent offre une telle richesse qu'on peut passer toute sa vie à l'étudier et à la goûter.
Si certaines cuisines du monde s'articulent autour d'un produit de base ( pommes de terre, riz, pâtes... ) auquel viennent s'ajouter divers autres ingrédients, aucune dominante n'émerge de la cuisine turque.
La Turquie est réputée pour l'abondance et la variété de ses denrées alimentaires qu'elle doit tant à la richesse de sa flore et de sa faune qu'à la diversité de ses régions.
Un facteur déterminant trop souvent oublié pourrait se résumer dans ce qu'on appellerait "le legs de la cuisine impériale".
Combien de centaines de cuisiniers spécialisés dans différents types de plats se sont empressés, au fil des règnes, de satisfaire le goût du souverain en inventant une gastronomie de plus en plus élaborée et toujours plus sophistiquée ?
Tout comme en France et en Chine, ces hommes de l'art du goût ont construit recette après recette ce qui devait faire l'identité culinaire de la Turquie que nous connaissons aujourd'hui.
En outre, la cuisine turque possède le privilège de se trouver au carrefour de l'Orient et de l'Occident et elle reflète la longue et complexe histoire des Turcs qui, partis des steppes de l'Asie centrale où ils se mèlent aux Chinois, migrent vers l'Europe exerçant leur influence jusqu'à Vienne.
Les plus anciens documents historiques révèlent que la structure de base de la cuisine turque est déjà en place à l'époque nomade et dans les premiers états turcs sédentaires d'Asie.
Ainsi, au fil des siècles et des déplacements, les femmes turques mettent au point une cuisine inventive et riche en adaptant leurs recettes aux circonstances et aux lieux.
De plus, entre les XVe et XXe siècles, leur cuisine se trouve influencée par celles des pays conquis par l'Empire ottoman.
La cuisine turque est avant tout basée sur la fraîcheur et la pluralité des produits.
C'est en grande partie la diversité climatique qui permet à la Turquie une auto-suffisance alimentaire répondant à l'évolution permanente de sa cuisine .
Chacune des régions a naturellement ses spécificités culinaires, néanmoins on retrouve des similitudes sur l'ensemble du territoire national.

Dans la région de Marmara, l'alimentation est extrêmement variée, avec une prédominance de fruits et légumes, de la viande et du poisson.

Plus au sud, dans la région égéenne, les légumes, les herbes, les fruits, les fruits de mer et l'huile d'olive sont omniprésents.
L'Anatolie centrale et le Sud-Est, sont renommés pour leurs viandes qu'on consomme en plus grande quantité que dans le reste du pays. On les cuisine toujours de façon traditionnelle.
En outre, on préfère les céréales: riz et boulgour (blé concassé) aux légumes. Cette cuisine est généralement fortement épicée.
L'Est qui présente un climat particulièrement rude se reconnaît dans sa cuisine. Les produits laitiers (beurre, lait, fromages, yaourt) les céréales et les plantes sauvages forment l'essentiel des plats.
Enfin, la région de la Mer Noire, se caractérise par la prédominance du maïs, de l'anchois, du chou et des haricots.
Istanbul est le centre de ce puzzle gastronomique .
La cuisine qui s'y est constituée au cours des siècles présente tous les caractères du cosmopolitisme de la cité.
Toutes les influences turques, grecques, arméniennes, juives, franques, arabes, russes, kurdes, caucasiennes y sont représentées
Mais le pain est l'aliment essentiel. Il est la nourriture divine par excellence.

Cultivant le blé qu'ils utilisent abondamment, les Turcs fabriquent de nombreuses variétés de pains levés ou non qu'ils cuisent dans des fours de brique, sur une large pierre chauffée ou sous la braise.
Après le pain, les spécialités à base de pâtes occupent une place prépondérante tels les Manti, sorte de ravioli fourrés à la viande ou aux légumes.

Puis viennent les kebabs et les plats en sauce dans lesquels la viande choisie, hachée ou non, est avantageusement mariée aux légumes que lie une sauce à base d'oignon, de tomate ou de yaourt.


Le bôrek est un plat réservé aux grandes occasions car il exige beaucoup de patience et d'habileté pour sa réalisation.

De fines feuilles de pâte de préférence roulées à la main sont fourrées de mélanges de fromage ou de viande puis pliées afin de leur donner diverses formes puis dorées au four ou dans la friture.

Chaque famille possède ses spécialités de börek et se transmet de mère en fille les petits secrets de fabrication.

Lorsque les légumes sont cuits avec la viande, l'huile d'olive est généralement utilisée pour la cuisson puis la sauce est ralongée en fin de préparation avec un peu d'eau chaude.
La sauce n'est jamais servie à part du plat, elle en fait partie intégrante.
Les légumes bouillis à l'eau sont généralement servis à part de la viande.
L'huile d'olive est un des éléments fondamentaux de la cuisine méditerranéenne et par conséquent de la cuisine turque.
Elle sert tant aux fritures qu'à l'assaisonnement des plats servis crus.
L'oignon est présent dans tous les repas, il est tantôt cuit, fondu dans la préparation, tantôt cru, haché au milieu des autres composants du plat.
De son côté, l'aubergine qui, en France est presque uniquement utilisée dans la confection de la ratatouille, trouve une place particulièrement privilégiée dans la gastronomie turque puisqu'elle entre dans la réalisation de plus de 40 plats différents tant la douceur de son goût et le velouté de sa chair sont appréciés.

Herbes et épices sont utilisées en grande quantité et bien que le choix soit relativement important, le persil, la menthe, l'herbe de "dere otu" le piment et le paprika sont les ingrédients les plus souvent utilisés.
Les fruits, frais ou secs, se retrouvent souvent dans les préparations auxquelles ils ajoutent de nouvelles saveurs.
Le yogurt tient aussi une place d'honneur dans la cuisine turque et on le retrouve pur, mélangé à de l'ail ou en composition des sauces et des préparations.

Enfin, il serait injuste d'oublier le bulgur, blé concassé et le pilav, riz assaisonné de raisins secs qui accompagnent les boulettes, les soupes et les repas de légumes.
Jouant avec attention sur les saveurs de chaque ingrédient, le sel n'est utilisé qu'avec parcimonie, laissant ainsi leur parfum s'exhaler au maximum.

jeudi 14 février 2008

Origines de l'alimentation

Dans les temps les plus reculés, l'homme vivait de la cueillette et de la viande des animaux sauvages qu'il chassait. Il y a environ 10 000 ans, il a commencé à sélectionner des plantes spécifiques et à développer l'élevage domestique. Il s'agissait là des prémices de l'agriculture. Depuis lors, le domaine agricole a subi des changements dramatiques.

Au cours du vingtième siècle, de nouvelles technologies et méthodes de cultures ont été développées. Elles ont grandement contribué à accroître la variété des ressources agricoles disponibles pour le fermier et à améliorer la productivité des cultures et de l'élevage. Le résultat est qu'aujourd'hui une population de plus en plus petite de fermiers subvient aux besoins d'une population mondiale sans cesse croissante. Les agriculteurs, le réseau de scientifiques, les gouvernements et les industriels qui les supportent, concentrent continuellement toute leur énergie et leurs efforts dans le développement des meilleurs conditions de vie et de croissance possibles pour les cultures et les animaux. L'amélioration du nourrissement du sol et la défense des cultures et des animaux contre les insectes nuisibles et les maladies constituent leur souci quotidien pour satisfaire aux besoins alimentaires d'une population mondiale de plus en plus importante et pour répondre à la demande du consommateur pour une alimentation sûre et saine.

Ces dernières années, des mesures économiques et technologiques ont conduit à une forte chute du nombre de fermiers exerçant en Europe. Actuellement, 3 % seulement de la population produit la plupart des aliments essentiels. Dans le futur, la recherche et le développement uniront toujours leurs efforts pour permettre au fermier de devenir encore plus productif, chercheront à améliorer sans cesse la sécurité et la salubrité de l'alimentation, tout en limitant l'impact de toutes ces mesures sur l'environnement. Tels sont les défis auxquels est confronté le monde agricole à l'aube du vingt et unième siècle.

Rôle social et culturel de l'alimentation

Les facteurs socio-économiques, culturels, politiques, historiques, religieux et écologiques exercent une influence sur ce que nous mangeons ou ne mangeons pas. Manger ne signifie pas simplement se nourrir, car l'alimentation occupe une place bien plus large dans notre vie. Elle joue notamment un rôle très important dans les relations sociales et économiques des individus. Un aliment est certes un produit, mais à côté de cela il peut faire fonction de symbole du statut d'une personne ou encore refléter son identité. C'est donc aussi une raison pour laquelle nous le consommons.

La nourriture, symbole du statut

Les classes sociales aisées se distinguent aussi des autres couches de population par la consommation de certains aliments (champagne, caviar, huîtres, foie gras,…) et via les bonnes manières à table.

La nourriture, symbole de pouvoir

A une certaine époque, la femme avait au sein de la famille un certain pouvoir, car elle gérait seule l'approvisionnement en nourriture. Lorsqu'elle sortait, elle servait ou privait son mari et ses enfants d'un repas savoureux. Ce pouvoir peut aussi s'exercer réciproquement. En effet, tout enfant qui refuse de la nourriture dispose d'un moyen de pression considérable De même, au niveau macro-économique, l'on utilise ce genre de pression. Les grévistes de la faim, par exemple, souhaitent ainsi influencer la politique. Certains dirigeants qui empêchent la distribution alimentaire ou qui font en sorte qu'elle ne soit accessible que pour certains groupes de populations utilisent la nourriture comme pouvoir.

La nourriture, symbole d'identité

Certaines personnes utilisent également leur nourriture pour montrer qu'ils appartiennent à une autre culture. Beaucoup d'émigrants conservent leurs propres habitudes alimentaires pour se différencier de la population du pays où ils vivent. Grâce aux nombreux restaurants chinois, thaïlandais, grecs ou italiens, nous avons également accès à d'autres cultures alimentaires.
Certains groupes de population se distinguent également de la masse principalement à travers la consommation de produits alternatifs ou écologiques (biologiques).

La nourriture, un médiateur de la communication du contact social

Manger ensemble favorise le contact social entre les individus. Rien n'est plus agréable que s'attabler et discuter ensemble. Que seraient les jours de fête (mariage, anniversaire, communion,…) ou les réunions de travail sans un repas ou un verre… C'est aussi autour d'une bonne table que la famille transmet ses valeurs et ses normes de génération en génération. Manger ensemble signifie aussi apprendre ce que l'on peut ou ce que l'on ne peut pas faire en société. Les relations sociales sont entretenues autour d'un verre ou d'un bon repas.

Rôle culturel et religieux de l'alimentation

L'alimentation fait partie intégrante de notre culture. La culture belge se manifeste à travers des habitudes et des traditions culinaires qui se différencient clairement, par exemple, des pays du Sud de l'Europe. Ces traditions ont une histoire qui remonte aux habitudes alimentaires de nos ancêtres et qu'ils nous ont transmise. Même au sein des régions, il existe différentes habitudes et traditions. Dans notre société multiculturelle contemporaine, nous entrons régulièrement en contact avec des aliments, des habitudes et des traditions qui sont nouveaux pour nous. Aussi, pour le moment, on est confronté à une grande offre de produits exotiques.

Les convictions religieuses jouent également un rôle très important dans la manière dont nous nous alimentons. Plusieurs religions comme le Christianisme, le Judaïsme, l'Islam, le Bouddhisme et l'Hindouïsme observent des règles spécifiques sur le plan de l'alimentation..

Ainsi, la religion islamique interdit la consommation de sang, de la viande de porc, l'alcool et d'autres produits qui engendrent une dépendance. Les Islamistes jeûnent également à l'occasion du Ramadan.

Les Juifs subdivisent les denrées alimentaires en produits kascher (autorisés par la loi hébraïque) et non kascher. Par conviction religieuse, la consommation de sang et de viande de différents animaux leur est interdite. La viande doit également être strictement séparée des produits laitiers. La loi hébraïque prévoit également quels végétaux sont autorisés à la consommation. Enfin, les juifs veillent toujours à ce que des aliments kascher n'entrent pas en contact avec des aliments non kascher.

Les Bouddhistes ne peuvent pas manger de viande et de légumes de la famille des oignons. Comme source de protéines, ils mangent principalement des graines de soja et du gluten de froment. Les produits qui induisent une dépendance sont également formellement interdits chez les Bouddhistes.

Les Mormons sont encouragés à suivre une alimentation qui soit aussi saine que possible. La consommation de boissons riches en caféine comme le café ou le thé n'est pas autorisée.

L'Hindouïsme ne connaît pas réellement de rites alimentaires, bien qu'il y ait une forte influence de la culture sur la consommation des denrées alimentaires. En raison de leur croyance en la réincarnation, les Hindous des classes sociales supérieures sont végétariens. Les autres Hindous ne mangent pas de viande de bœuf étant donné que les vaches sont sacrées. L'emploi de l'alcool et l'excès d'épices est également déconseillé. La propreté des aliments est une priorité pour les Hindous.

Chez les Catholiques, il n'y a pas encore si longtemps, le vendredi était le jour du poisson. A l'occasion du carême, les repas doivent également être plus "sobres".

La gastronomie

La Belgique a une grande réputation dans le domaine de la gastronomie et figure au top de la " Haute Cuisine " sur le plan international (par habitant, la Belgique a autant d'étoiles du Michelin qu'en France).

Ainsi, ce sont les Bénédictins belges qui ont inventé la bière et seules les vraies bières trappistes ont une origine belge. Le Flamand Charles de l'Ecluse a contribué de manière importante à la distribution de la pomme de terre en Europe.

A côté de plats mets typiquement belges, la Belgique a également toute une série de produits typiques. Ainsi la Belgique compte entre autres plus de 80 fromages différents, une grande variété de pâtisseries, plus de 400 sortes différentes de pralines et une grande variété de bières, allant de la pils blonde aux bières d'abbaye.

La plupart des Belges aiment bien boire et bien manger. Nous disposons d'un large éventail de recettes culinaires pour les coqs-amateurs. Les gastronomes qui préfèrent aller au restaurant peuvent choisir parmi un nombre impressionnant d'adresses de restaurants de qualité.

Tout magazine familial qui se respecte a une rubrique culinaire avec recettes et des tuyaux culinaires. A la TV avec les chefs-coqs ou sur Internet (par exemple sur le site http://www.le.gastronome.net), on peut également trouver facilement des informations sur des restaurants, des produits et des recettes spécifiques.

La culture alimentaire

Selon certaines études, les changements des habitudes alimentaires de groupes définis de population ne sont pas automatiques même si l'offre évolue. Il faut en effet toujours tenir compte de ce que l'on pense de l'alimentation, mais aussi de ce que l'on connaît sur l'alimentation. Il existe d'énormes différences culturelles entre ce que l'homme fait, pense, croit et sait à propos de la nourriture. La culture alimentaire d'un groupe défini de la population est déterminée par:

  • La connaissance de l'aliment
  • Les attitudes face à un aliment
  • Les pratiques, les habitudes alimentaires
  • Les convictions religieuses
Entre ces différents composants se tisse une relation réciproque. Ainsi, la connaissance influence les pratiques et vice versa. La modification de l'un des composants peut avoir des répercussions sur les trois autres composants. Si ce processus peut s'avérer très souple, la modification de la connaissance sur un aliment déterminé (par exemple, via l'éducation alimentaire) ne sera pas facile à introduire dans la pratique, car elle peut s'opposer de manière virulente à des attitudes ou des convictions.
C'est seulement avec une connaissance approfondie de la culture alimentaire et via une communication adéquate que l'on peut envisager un changement des habitudes alimentaires.

in http://www.alimentationinfo.org/fra/gezondhC.htm

samedi 9 février 2008

Le Projet - «Génération Europe, le futur à cultiver»

Résumé du partenariat prévu

L'alimentation est le miroir des habitudes et des cultures, un coffre à trésors rempli de curiosités, goûts, saveurs, parfums et traditions changeant selon les époques et les régions. Elle est un univers d'Histoire, d'arts, de légendes, peuplé de gens ordinaires, mais aussi de scientifiques, philosophes et poètes. Chaque époque, lieu ou civilisation a fait de la nourriture un moyen de communication, un terrain de rencontres, d´échanges et d'intégration.

Le projet choisit les cultures alimentaires locales, nationales comme entrée pour découvrir la complexité de la culture européenne. Le partage de bonnes pratiques alimentaires sur le plan de la santé mais aussi de la socialisation et de la tolérance et l´ enrichissememt des connaissances relatives aux différentes identités régionales en assumant la spécificité de sa propre culture, alimentent naturellement la dimension européenne de l'éducation et le développememt de pratiques pédagogiques communes.

S'il est vrai qu'à table les barrières s´écroulent, explorer et valoriser les diversités, découvrir les spécificités et excellences d´autres cultures alimentaires devient la voie royale pour développer dans les consciences des jeunes citoyens européens le sentimemt d´appartenir à un espace commun.


Finalement, dans ce projet, l'alimentation devient le symbole de « la nourriture du vivre ensemble » pour la « génération Europe », point d´orgue de tout partenariat.

La Visite Préparatoire


De 23 à 28 janvier 2008, pour finaliser le projet comenius, une visite préparatoire a eu lieu au Agrupamento de Escolas Pe. Vitor Melícias, Portugal.

Monsieurs:

  • Gottfried Fieß (directeur de Grundschule Stadelhofen, Allemagne)
  • Victor Marques (professeur de l’Agrupamento de Escolas Pe. Vítor Melícias, Torres Vedras, Portugal, et coordinateur du projet)

Mesdames:

  • Adelheid Fischer-Stutz (Institutrice de Grundschule Stadelhofen, Allemagne),
  • Agnès Commont (professeur de l’Ecole publique élémentaire de Haute-Epine, France)
  • Graziella Zelaschi (Directrice de la Direzione Didattica Statale 1° Circolo, Voghera, Italia),
  • Lidia Done (professeur de la Scoala cu clasele I-VIII “Ion Luca Caragiale”, Tulcea, Roumanie),
  • Silvia Alberti (institutrice de la Direzione Didattica Statale 1° Circolo, Voghera, Italia),

ont bien travaillé en équipe touts ensemble et par mail avec Yuksel Yıldız (instituteur de l'école KOCATEPE İLKOGRETİM OKULU, Gebze KOCAELİ, Turquie).

Avant le 15 février 2008, chacun des pays ont va déposer leur dossier de candidature auprès de nos agences nationales.